Depuis le XVIIIème siècle, la construction de l’île de Noirmoutier s’est appuyée sur une stratégie de défense contre la mer et de maintien du trait de côte.
À la suite de la tempête Xynthia en 2010, la Communauté de Communes a réalisé un diagnostic approfondi du territoire afin d’appréhender plus précisément le risque d’inondation et de définir un programme d’actions à mettre en place pour diminuer la vulnérabilité du territoire. Ce programme, communément appelé « PAPI » (Programme d’Actions de Prévention des Inondations) a été labellisé en juillet 2012 par la Commission Mixte Inondation (niveau national).
Les digues du Gois et des Mattes, deux chantiers représentatifs
La Communauté de Communes poursuit son action afin de préserver l’intégrité de l’île et de ses habitants via la mise en place de ce PAPI, programme qui s’élève à 25 millions d’euros sur 2012-2023.
Sur la façade Est de l’île, l’objectif est de rehausser l’ensemble des digues à 5m NGF. En effet, lors de la tempête Xynthia en 2010, le niveau d’eau avait atteint 4,2 m NGF.
La consolidation des digues de Barbâtre s’est organisée en 2 phases, pour un montant total de 2 960 000 d’euros :
- 2013 – 2014 : digues de la Plaine, Grande Rouche, la Casie et Sébastopol : 753 000 €
- 2018 – 2019 : digues du Gois et des Mattes : 2 207 000 €
Les travaux de renforcement des digues du Gois et des Mattes à Barbâtre ont commencé en octobre 2018 et se sont achevés en juin 2019.
L’Europe soutient le territoire grâce au FEDER
Les travaux de confortement et de rehausse des digues du Gois et des Mattes s’inscrivent pleinement dans le cadre fixé par le programme opérationnel régional FEDER-FSE Pays de la Loire 2014-2020.
En cohérence avec les stratégies développées sur les territoires régionaux et locaux (PGRI, SLGRI) et en particulier avec le Plan de Prévention des Risques Littoraux (PPRL), les travaux de rehausse et de confortement des digues du Gois et des Mattes répondent à l’objectif du FEDER de soutenir les territoires ligériens dans l’adaptation aux changements climatiques par la prévention et la gestion des risques.
Ainsi, un subventionnement européen, à hauteur de 10 % des dépenses est attribué au titre des « Actions de gestion douce et de réduction de la vulnérabilité » pour un montant de 219 931,50 €.